Bienvenue dans notre série de présentations du marché. Aujourd’hui, nous nous aventurons au cœur de l’Asie centrale, une terre aux paysages variés, des steppes tentaculaires aux montagnes imposantes. Situé au carrefour de l’Asie et de l’Europe, le Kazakhstan a tiré parti de son avantage géopolitique pour devenir un pôle régional de technologie financière.
Le tissu économique du Kazakhstan
Le Kazakhstan, neuvième pays du monde par sa superficie, est bien plus qu’une simple nation riche en pétrole. Ce pays est une puissance économique en évolution, avec une vision ambitieuse pour l’avenir. Si les revenus pétroliers et gaziers continuent de contribuer de manière significative au produit intérieur brut (PIB) du pays, représentant environ 35 % en 2021, le pays s’efforce activement de diversifier son portefeuille économique. 1
La richesse minérale au-delà du pétrole
Le Kazakhstan n’est pas seulement riche en pétrole, il est également doté d’un large éventail de ressources minérales, parmi lesquelles figurent notamment l’uranium, le zinc et le cuivre.
Le secteur minier représente à lui seul environ 17 % du PIB du pays. En 2021, les minéraux et métaux durs représentaient environ 16 % de la valeur des exportations du Kazakhstan. Ce niveau de diversification des exportations constitue une base solide pour la résilience économique.
En 2021, le pays était le premier producteur mondial d’uranium, avec une part de 33 %. Cette position dominante sur le marché de l’uranium constitue pour le Kazakhstan une opportunité considérable de devenir un acteur clé du secteur de l’énergie à zéro émission. 2
Kazakhstan 2050 : Une vision économique pour une compétitivité mondiale
Le Kazakhstan jette les bases d’un avenir marqué par le dynamisme économique et la compétitivité mondiale. La stratégie « Kazakhstan 2050 », présentée par le président Nursultan Nazarbayev, prévoit que le pays fasse partie des 30 pays les plus développés du monde d’ici le milieu du siècle.
Cette vision s’articule autour des éléments suivants :
- Politiques innovantes et réduction du rôle de l’État: Un passage à des politiques économiques innovantes, y compris la réduction stratégique de la part de l’État dans l’économie de 30 à 40 %, actuellement à 15 %. Cela se traduit par la privatisation de 400 entreprises publiques depuis 2016 et des plans pour d’autres privatisations en cours.
- Entrepreneuriat et PME: Faire de l’entrepreneuriat une force centrale de l’économie nationale, avec pour objectif de faire passer la part des PME dans le PIB de 27 % à 35 %, en s’alignant sur les tendances mondiales qui mettent l’accent sur la technologie et l’innovation.
- Diversification et inclusion: Tout en faisant passer les exportations non primaires de 45 % à 50 %, le pays cherche également à réduire les inégalités, en visant une augmentation de la part de revenu des 40 % les plus pauvres de 22,8 % à 27 % du PIB.
Ces mesures de référence utilisent les normes établies par les pays de l’OCDE. Bien que la croissance du PIB reste un indicateur crucial, l’accent est mis sur une économie diversifiée et résiliente. La vision intègre également des secteurs tels que la technologie financière, illustrant la volonté du pays d’adopter les tendances économiques mondiales.
D’ici 2050, la stratégie vise à positionner le Kazakhstan aux côtés de pays comme la Corée du Sud et Singapour, réputés pour leurs prouesses technologiques et leurs économies axées sur l’innovation. Étant donné que le Kazakhstan figure déjà parmi les cinq pays les plus dynamiques au monde, les perspectives de réalisation de cet objectif visionnaire sont prometteuses.
Alliant perspectives contemporaines et prospective, la feuille de route économique du Kazakhstan ouvre la voie à une croissance durable, à l’intégration technologique et à une plus grande importance au niveau mondial. 3 , 4
La vague numérique au Kazakhstan
Devenu un pôle de technologie financière en Asie centrale, le Kazakhstan s’engage dans une vague transformatrice de solutions financières numériques, passant progressivement d’une société basée sur l’argent liquide à une société reposant sur les paiements numériques. L’évolution du pays vers la numérisation est évidente au vu de l’augmentation significative des paiements autres qu’en espèces, qui ont été multipliés par 2,5 en 2021 par rapport à 2019. Cette accélération est largement attribuée à la fois aux changements de comportement des consommateurs et à la pandémie de COVID-19. 5
Le marché mondial des paiements numériques connaît une forte croissance en raison de facteurs tels que l’adoption croissante du commerce électronique, les préférences de paiement mobile, les transactions sans contact dues à la pandémie de COVID-19 et les innovations des startups de technologie financière, l’évolution du Kazakhstan vers un écosystème financier axé sur le numérique s’intensifie.
La valeur totale des transactions sur le marché des paiements numériques devrait atteindre 5,5 milliards d’euros en 2023. En outre, cette valeur devrait afficher un taux de croissance annuel de 15,49 %, pour atteindre un montant total de 9,8 milliards d’euros d’ici 2027. 6
Le paysage de la technologie financière au Kazakhstan n’a pas seulement été façonné par les demandes des consommateurs et les événements mondiaux. Les fintechs comme IDF Eurasia ont joué un rôle central dans ce changement. Offrant une pléthore de services allant des paiements numériques et du commerce électronique en passant par les microprêts, elles redéfinissent la façon dont la population kazakhe perçoit et interagit avec l’argent.
Remodeler le financement au Kazakhstan
Le paysage financier du Kazakhstan évolue rapidement, influencé à la fois par la technologie et par le rôle considérable des PME. Ces dernières représentent 96,4 % de l’ensemble des entreprises et sont devenues un pilier important de l’économie du pays, représentant 31,6 % du PIB et employant 38,6 % de la main-d’œuvre en 2020. 7
De plus, la transition d’IDF Eurasia pour devenir la première banque axée sur les PME au Kazakhstan reflète les changements stratégiques du pays en matière de financement des PME. 8
Au milieu de ces changements stratégiques, l’adoption des technologies prend de l’ampleur. Sous l’impulsion d’une population plus jeune et férue de technologie, les services financiers numériques ont le vent en poupe. Et bien que les défis économiques tels que l’inflation existent, les fondations solides et riches en ressources de la nation assurent la stabilité face à l’adversité.
Prêts alternatifs : La nouvelle frontière
Les sociétés de prêt comme IDF Eurasia sont le fer de lance de ce changement, en apportant sur le marché un éventail d’options de prêt non traditionnelles.
Société de prêt
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IDF Eurasia
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15,3 millions d’euros
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